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Gaston Bachelard ou l’écologie du bonheur - autour de La poétique de la rêverie. -

  • Journal of Humanities
  • 2009, (43), pp.85-106
  • Publisher : Institute for Humanities
  • Research Area : Humanities > Other Humanities
  • Received : December 31, 2008
  • Accepted : February 12, 2009

Chan-Kyu Lee 1

1성신여자대학교

Candidate

ABSTRACT

La rêverie est l’un des thèmes les plus féconds chez Bachelard. La rêverie bachelardienne s’envisage comme un phénomène qui a sa racine dans le monde où l’on ne s’abandonne plus les uns des autres. Puisqu’elle n’est pas dans le sommeil nocturne en tant que le caractère d’évasion, mais dans le monde où l’homme est en harmonie avec lui-même, avec l’autre et avec l’univers: “La rêverie nous aide à habiter le monde, à habiter le bonheur du monde.” Par ailleurs, grâce à cette rêverie qui “nous place dans un monde et non pas dans une société”, Bachelard nous conduit vers le bonheur; c’est le bonheur reposant sur les valeurs simples et naturelles d’où l’homme s’est éloigné à cause de la civilisation moderne. En traduisant la poétique de la rêverie en coréen, si Kim Hyun fait aussi l’expérience du bonheur qui surmonte sa souffrance individuelle, c’est le bonheur dans lequel la relation réciproque et égale se passe entre tous les êtres…… comme réel, idée, émotion et “l’état écologique”. C’est ainsi que l’évocation récurrente de la nature chez Bachelard n’est pas simplement le retour vers le primitivisme, mais le tâtonnement de vivre ensemble. Cela suppose une véritable déconstruction du préjugé anthropocentrique qui a perdu le sens de ses propres limites. C’est dans la rêverie que Bachelard trouve le féminin déployé dans sa simple tranquillité. En bref, l’anima nous éloigne du monde des revendications: “C’est dans ce repos féminin, à l’écart des soucis, des ambitions, des projets, que nous connaissons le repos concret, le repos qui repose tout notre être.” Donner voir la façon de “vivre lentement et de vieillir doucement”, c’est aussi une des vertus de l’anima qu’on considère comme “le deuxième sexe” ou l’irrationnel. Mais l’anima ne commence pas simplement là où l’animus s’arrête. La nature se fait le plus souvent, pour Bachelard, la réserve du “commerce intime des puissances d’animus et d’anima” à travers les éléments qui se renouvellent indéfiniment dans leur co-existence.

Citation status

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This paper was written with support from the National Research Foundation of Korea.