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La Télécommunication digitale et une pratique esthétique de la corporalité

  • The Journal of Aesthetics and Science of Art
  • Abbr : JASA
  • 2009, 30(), pp.451-471
  • Publisher : 한국미학예술학회
  • Research Area : Arts and Kinesiology > Other Arts and Kinesiology
  • Published : December 30, 2009

Jintaek KIM 1

1포항공과대학교

Accredited

ABSTRACT

Heidegger prête attention aux deux attributs de ce mouvement de spatialisation du monde; Entfernung et Ausrichtun. Il le sexplique selon la manière don’t l’étant expérimente l’espace. Car, l’étant existe en admettant l’effet de télécommunication comme sa façon d’être, et ce, même avant qu’il expérimente cet effet. L’étant se contacte au monde en exécutant l’effet de télécommunication. La distance du monde d’aujourd’hui qui est en train de disparaître grâce au développement de transportation et de média, ne signifie pas l’augmentation de l’intimité. Cependant, cette idée de Heidegger ne consiste pas àopposer la distance physique à ce terme d’‘Entfernung’ mais plutô à interpréter la possibilité même de la distance physique de cette vision de l’Entfernung de l’étant. Derrida développe l’idée de Heidegger. Selon Derrida, le rapport entre l’Entfernung(déloignement) et la télécommunication ne résulte pas de la spatialité de l’étant. L’effet de spectre chez Derrida, signifie l’effet de télécommunication qui autorise un tel contact. La pensée de la déconstruction derridienne confirme ‘l’impossibilité de distinction originelle’ entre les êtres et cette télécommunication. Il faut assumer le fait que la télépathie corresponde exactement à la nature de l’envoi/la (télé) communication, que la télé-technologie et la nature de l’envoi consistent à ne pas garantir la réussite parfaite. Elle implique un certain espace d’incertitude. La nature de l’envoi chez Derrida expérimente le détournement et la contingence. Dans la possibilité de la dérivation, l’envoi s’oriente vers l’autre. L’envoi qui subit toujours ‘l’adestination’ et ‘la destinerrance’ implique ‘la clandestinité’ et donc, la destination accompagne ‘l’ajournement’ et ‘l’erreur’. Le corps et l’esprit sont en contact avec quelque chose et sont exposés à l’événement de la contingence autant qu’ils possèdent la liberté ambiguë de désirer et de choisir la forme de la connexion. En ce qui concerne l’accident de l’envoi, il s’agit de la liberté créée existentielle et inconnue qui se produit infiniment. Le domaine de la pratique du corps se rétrécit et le corps de l’homme perd à la fois le plaisir et la douleur et il s’affaiblit ainsi. Le fait que des hommes soient en face d’un changement radical et rude dans la réalité virtuelle peut être dangereux. Il s’agit de poser la question existentielle sur la manière d’être de l’individu qui détermine l’acte dans l’espace virtuel; une nouvelle éthique, une nouvelle esthétique en quelque sorte.

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