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De la formation de la philosophie d’art chez ZOH Yohan (1926-2002) - de son interprétation sur Heidegger -

  • The Journal of Aesthetics and Science of Art
  • Abbr : JASA
  • 2012, 35(), pp.59-82
  • Publisher : 한국미학예술학회
  • Research Area : Arts and Kinesiology > Other Arts and Kinesiology
  • Published : June 30, 2012

Kim, Iou-Seok 1

1숭실대학교

Accredited

ABSTRACT

Zoh Yohan est le philosophe coréen qui a essayé d’interpréter les diverses pensées occidentales et d’en établir de façon cohérente une théorie de l’art dans les années soixante où ni les philsophies occientales ni les théories esthétiques ne sont introduite en Corée du Sud. Même si Zoh a introduit les pensées occientales, il n’était pas content de les suivre aveuglément. Tout au contraire, il a essayé de les critiquer et de les réinterpréter afin d’établir une théorie originale propre à la langue coréenne et à la mentalité coréenne. Cette étude s’intéresse à l’influence de la théorie esthétique de Martin Heidegger sur la formation de la philosophie d’art de Zoh. Sauf Aristote, Heidegger est le philosophe le plus souvent cité dans Philosophie d’art, l’un des livres les plus importants de Zoh. De plus, son intérêt sur Heidegger était tellement fort qu’il a même écrit un article consacré à sa théorie esthétique. Le point commun que partage Zoh avec Heidegger est, nous semble-t-il, une attitude approchant des œuvres d’art. Dans sa Philosophie d’art, Zoh a avoué que sa méthode d’approche consiste à admettre l’existence des oeuvres d’art et celle de l’expérience artistique. C’est à partir de cette expérience que l’on peut avancer vers le fondement de ce qu’il a joui. Zoh a définit ce processus d’étude comme “méthode phénoménologique.” En effet, c’est exactement la même attitude qu l’on trouve dans la pensée de Heidegger, car il affirme aussi que, pour révéler la nature de l’art, il faut d’abord se demander ce que c’est les oeuvres d’art et la manière dont elles existent. Comme Heidegger mène ses études à partir de Dasein jusqu’à la vérité de l’Etre, Zoh a pour le commencement les oeuvres particulières afin de révéler le fondement de l’art et la nature de la beauté. D’ailleurs, cette attitude n’appartient ni à la position objective ni à la position subjective, car elle ne permet pas de séparer le spectateur des oeuvres d’art, ni ne réduit non plus l’exérience aux états mentaux du spectateurs. Au contraire, le processus de l’expérience artistique à la révélation du fondement de l’art présuppose une interaction entre les spectateurs, les oeuvres d’art et surtout le monde représenté dans ces oeuvres. C’est par là que l’on peut attendre une révélation de la vérité de l’Etre (chez Heidegger) ou celle de la nature de la beauté (chez Zoh).

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